Cérémonie de remise des FCIL

La cérémonie de remise des certificats des Formations Complémentaires d’Initiative Locale (FCIL) innovantes du Campus des Métiers et des Qualifications de l’Aéronautique et du Spatial (CMQ AS) s’est tenue le vendredi 11 juillet dans la salle AP de la Collectivité Territoriale de Guyane. Elle a été suivie d’un cocktail convivial dans le hall.
Deux formations innovantes mises à l’honneur
Les deux formations concernées cette année sont :
• La FCIL Mécanicien Aérospatial, adossée au Bac Pro Aéronautique option Systèmes, en alternance ;
• La FCIL Robotique, proposée en plusieurs niveaux de spécialisation.
L’année dernière, dix lauréats avaient reçu leur certificat en présence de leurs familles, de leurs tuteurs d’alternance et des représentants des entreprises partenaires.
Cette année, ce sont près de vingt nouveaux diplômés qui ont été mis à l’honneur :
• 3 titulaires d’un Bac Pro Aéronautique (FCIL Mécanicien Aérospatial) ;
• 10 apprentis en Bac Pro Aéronautique pour la FCIL Robotique niveau 1 (Première) et niveau 2 (Terminale) ;
• 3 élèves en Mention Complémentaire Maintenance Industrielle (Oléo-hydraulique et Pneumatique) pour la FCIL Robotique niveau 1 ;
• 7 étudiants en BUT Génie Électrique et Informatique Industrielle (GEII) pour la FCIL Robotique niveau 2.
Une formation professionnalisante en lien direct avec l’industrie
Les élèves de la Mention Complémentaire Maintenance Industrielle (Oléo-hydraulique et Pneumatique) ont été formés au lycée Jean-Marie Michotte.
Les apprentis en Bac Pro Aéronautique et les étudiants de 2e année du BUT GEII, quant à eux, suivent leur formation en robotique directement au sein de la Training Room d’ArianeGroup : un espace pédagogique intégré à l’école de production de l’entreprise.
Ce lieu accueille déjà des salariés d’ArianeGroup, des apprentis de la FCIL Mécanicien Aérospatial, et s’ouvre désormais à de nouveaux profils.
Une formation courte, concrète et en phase avec les besoins industriels
La FCIL Robotique, proposée en deux niveaux (1 et 2), représente une formation courte et ciblée d’environ 30 heures par niveau. Elle a été conçue pour répondre aux besoins spécifiques des industriels du Centre Spatial Guyanais, notamment pour l’exploitation des machines robotisées utilisées lors du montage du lanceur Ariane 6.
Ce programme innovant est financé par l’État dans le cadre de l’Appel à Manifestation d’Intérêt « Compétences et Métiers d’Avenir » (France 2030 – volet « Accélération de la transformation des cartes de formations »).
Il est déployé par le Campus des Métiers et des Qualifications Aéronautique et Spatial depuis 2024, en articulation avec les cursus existants : Bac Pro, Mention Complémentaire, BUT.
Des résultats concrets dès la première année
En 2024 :
6 apprentis en Bac Pro Aéronautique (Première et Terminale) ont validé le niveau 1 ;
3 étudiants en BUT GEII (également lauréats du concours FANUC) ont validé le niveau 2.
En 2025, la formation a été étendue aux élèves de la Mention Complémentaire Maintenance Industrielle. Vingt étudiants, tous niveaux confondus (du Bac Pro au BUT), ont ainsi pu valider cette FCIL Robotique.
Une réelle valeur ajoutée pour leur avenir professionnel
Les étudiants et apprentis les plus à l’aise avec l’interface homme-machine ont pu accéder au niveau 2, consolidant ainsi leurs compétences dans les domaines de la robotique, du spatial et, plus largement, de l’industrie automatisée.
Cette formation leur ouvre des perspectives concrètes : certains diplômés, désormais opérateurs sur la base spatiale, ont souligné l’intérêt de la FCIL pour le pilotage des véhicules autonomes (AGV) qui déplacent les étages du lanceur Ariane 6 à Kourou.
L’un d’entre eux a même intégré l’entreprise Europropulsion en tant que pilote robot.
Une immersion précieuse dans le monde professionnel
Au-delà de l’apprentissage technique, cette formation offre une immersion unique dans le quotidien de l’industrie spatiale.
Les apprenants évoluent dans un environnement professionnel stimulant, échangent régulièrement avec des experts du domaine et affinent leur projet professionnel.
L’impact de cette immersion sur leur orientation ou leur insertion professionnelle reste encore à mesurer, mais les premiers retours sont très encourageants