Découvrir l’Univers
- Comprendre comment s’est formé l’Univers, est-il en expansion ?
- Observer et rechercher les exo-planètes et les étoiles.
- Comprendre l’origine et la naissance des étoiles.
- Rechercher des indices de vie sur Mars et au-delà de notre système solaire.
Voilà quelques-unes des questions essentielles auxquelles les chercheurs essaient d’apporter des réponses. Les satellites constituent des outils extraordinaires et irremplaçables pour les astronomes et les astrophysiciens dans le but de toujours mieux comprendre l’histoire et la structure de notre Univers.
Un satellite scientifique peut remplir une mission très spécifique d‘observation et/ou de mesure des objets célestes et de l’Univers pour répondre aux demandes des chercheurs scientifiques en astrophysique et astronomie.
Pour satisfaire aux demandes toujours plus exigeantes des chercheurs, les satellites scientifiques sont l’occasion de développer des technologies de pointe en matière instrumentale et contribuent ainsi au développement de la recherche. Ces missions très ambitieuses se déroulent dans un contexte de coopérations européennes et internationales.
L’observation de l’univers lointain
Ces satellites scientifiques sont complémentaires des télescopes au sol. Placés en orbite autour de la Terre, leurs observations ne sont pas gênées par les perturbations atmosphériques ou la pollution. Ils permettent donc d’effectuer des observations avec des précisions bien meilleures.
Parmi ces satellites, on peut distinguer :
Les télescopes spatiaux
Un télescope spatial comme Hubble, restitue des images avec une résolution angulaire inférieure à 0,1 seconde d’arc. Il présente aussi une capacité à observer à l’aide d’imageurs et de spectroscopes dans l’infrarouge proche et l’ultraviolet. Ces caractéristiques lui ont permis de surclasser, pour de nombreux types d’observation, les instruments au sol les plus puissants, handicapés par la présence de l’atmosphère terrestre.
Les satellites spécialisés
En astrométrie
Il sont destinés à mesurer la position et la vitesse relative des astres : mission Hipparcos remplacé en 2013 par la mission Gaia.
En mesure des rayonnements spatiaux
Ils permettent entre autre de reconstruire l’histoire de notre univers : Herschel, Planck.
L’observation d’une planète, d’une comète ou du soleil
Ces satellites scientifiques (sondes) interplanétaires sont lancés et placés en orbite autour d’une planète, d’une comète ou du soleil pour l’observer. Parmi ces satellites, on distingue :
Les satellites d’observation du soleil
Ces satellites permettent d’étudier le rayonnement du soleil et ses éruptions : SOHO lancé en 1995 toujours actif en 2020 et Solar Orbiter lancé le lundi 10 février 2020.
Les sondes interplanétaires
Ces sondes survolent les autres planètes du système solaire pour les observer et les cartographier comme par exemple Mars Science Laboratory (MSL).
Il aura fallu plus de 40 ans d’exploration pour en avoir la certitude mais des scientifiques l’affirment : il y a et il y a eu de l’eau liquide sur Mars. La planète rouge n’a pas pour autant livré tous ses secrets, loin de là. Si les missions ExoMars et Mars 2020 vont s’intéresser aux traces de vie fossiles, la mission Insight va ausculter les entrailles de la planète rouge à l’aide de son sismomètre « made in France ».
La mission JUICE
(JUpiter ICy moons Explorer)
Le tir a eu lieu le 14 avril 2023 pour une arrivée dans l’environnement de Jupiter en 2031. Les objectifs sont l’exploration de l’environnement Jovien et des trois lunes galiléennes : Europe, Callisto et Ganymède. Une attention particulière est portée sur Ganymède en raison de ses similitudes avec la terre : présence d’un champ magnétique fort, d’une ionosphère et d’un océan.
La mission ROSETTA
(Elle tient son nom de la pierre de Rosette qui permit de déchiffrer les hiéroglyphes)
Rosetta vise à comprendre les processus, à l’origine du Système Solaire, de la formation de la Terre, de l’origine de l’eau terrestre, de l’apparition de la vie, et à étudier les relations entre la matière cométaire et la matière interplanétaire.
« on a retrouvé Philae ! »
Crédit : ESA/Rosetta/MPS for OSIRIS Team
L’atterrisseur Philae se cachait sous un gros rocher de la comète Tchouri. La sonde Rosetta a réussi à le prendre en photo, en s’approchant de la surface de la comète.
La mission Bepi-Colombo
C’est une mission spatiale d’exploration de Mercure et de son environnement, fruit d’une collaboration entre les agences spatiales européenne (ESA) et japonaise (JAXA), à travers deux sondes spatiales MPO (Mercury Planetary Orbiter, ESA) et MMO (Mercury Magnetospheric Orbiter, JAXA) qui sont parties ensemble vers Mercure en 2018, pour une arrivée prévue en 2025.