Les acteurs

Les acteurs de la Recherche

La France consacre plus de 50 milliards d’euros à la recherche, avec une ambition internationale et attire des chercheurs venus du monde entier. Plus de 620 000 personnes, professeurs, chercheurs, ingénieurs, techniciens participent à une activité de recherche en France. Leurs travaux sont publiés dans les revues scientifiques mondiales reconnues et affichent le 4ième indice d’impact au monde.

En France, la recherche dans le domaine spatial est conduite au sein des établissements d’enseignement supérieur et de recherche (universités et grandes écoles) et des organismes publics de recherche. L’industrie joue également un rôle prépondérant avec les grands groupes comme Airbus et Thalès, mais aussi des entreprises de taille intermédiaire, voire des PME. Elles réalisent 65% des travaux de recherche et développement expérimental (R&D).

Le volet spatial de la recherche est soutenu par des appels à projets scientifiques et technologiques du CNES. Certaines activités scientifiques peuvent bénéficier aussi des soutiens de l’Agence Nationale de la Recherche (ANR). Il y a aussi les « Etudes Amont » financées par le Ministère des Armées, ainsi que les projets portés par l’Agence Spatiale Européenne, la Commission Européenne ou d’autres institutions. Nombre de ces études se concrétisent à terme par le vol d’équipements scientifiques et d’expériences dans l’espace auxquelles participent les acteurs de la recherche.

Voici les principaux organismes de recherche qui œuvrent dans le secteur spatial :

CNRS Le Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)

Le CNRS est le principal partenaire scientifique du CNES. Au travers d’un accord-cadre global et d’interactions permanentes : le CNES finance les activités conduites dans les laboratoires pour la réalisation et l’exploitation des projets spatiaux, tandis que le CNRS prend en charge le coût de son personnel. La science est un marqueur fort du rayonnement spatial français et c’est ce solide tandem CNRS-CNES qui en est la colonne vertébrale, tant au niveau de l’Europe que des coopérations internationales.
Ce partenariat se concrétise à travers un réseau de laboratoires spatiaux. Les recherches spatiales impliquent au CNRS environ 600 équipes dans plus de cent laboratoires en partenariat avec les universités et les établissements d’enseignement supérieur et de recherche. Six de ces laboratoires qui constituent le Groupement d’Intérêt Scientifique (GIS) PARADISE (Plateformes pour les Activités de Recherche Appliquée et de Développement en Instrumentation au Sol et Embarquée) sont dotés de compétences et d’installations spécifiques (salles propres, moyens de test et d’essai) qui permettent de développer tout ou une partie des instruments embarqués sur les satellites.

Découvrez la cartographie des laboratoires publics et des industriels français qui ont contribué à SuperCam, trésor de technologies délicates contenues dans à peine 6 kg. Au total, cette instrumentation est le fruit du travail de plus de 300 personnes en France !

CEA Le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA)

Le CEA est un acteur majeur de la recherche, du développement et de l’innovation qui intervient dans quatre domaines : la défense et la sécurité, les énergies bas carbone (nucléaire et renouvelables), la recherche technologique pour l’industrie et la recherche fondamentale (sciences de la matière et sciences de la vie). S’appuyant sur une capacité d’expertise reconnue, le CEA participe à la mise en place de projets de collaboration avec de nombreux partenaires académiques et industriels.

Le CEA est implanté sur 9 centres répartis dans toute la France. Parmi les nombreux axes de recherche qui intéressent le spatial, on peut citer :

  • Les technologies de l’information : Le CEA dispose d’une recherche technologique de haut niveau dans le domaine des systèmes numériques depuis les micro et nanotechnologies jusqu’à leur intégration dans les applications à travers le développement de systèmes embarqués, cognitifs et interactifs, de capteurs et d’outils de traitement du signal et des données.
  • Les sciences de la matière et de l’univers : Quelles sont les lois fondamentales gouvernant l’Univers, depuis ses constituants les plus élémentaires jusqu’à ses plus grandes structures ? Quelles sont les propriétés de la matière organisée à l’échelle des nanosciences ? Pour répondre à ces questions, le CEA mène des recherches fondamentales de pointe, en contribuant notamment au développement et à l’exploitation de nombreux instruments de recherche, reconnus sur le plan international, tel que le télescope spatial Herschel ou encore le LHC (Collisionneur de Hadrons).
CEA - systèmes super froids

Le CEA a développé des systèmes super-froids pour le spatial. © P. Avavian/CEA. 

ONERA L’Office National de Recherches Aérospatiales (ONERA)

L’Office National de Recherches Aérospatiales ou « The French Aerospace Lab » a pour missions :

  • De développer et d’orienter les recherches dans le domaine aérospatial,
  • De concevoir, de réaliser, de mettre en œuvre les moyens nécessaires à l’exécution de ces recherches,
  • D’assurer la diffusion sur le plan national et international des résultats de ces recherches,
  • D’apporter son concours à la politique de formation par la recherche.

La recherche à l’ONERA, c’est :

  • 1069 ingénieurs et chercheurs au sein de 7 départements et 4 laboratoires communs
  • Environ 300 doctorants et post doctorants dans 50 écoles doctorales
  • Des plateformes d’essais, des moyens uniques de haute performance en Europe
ONERA plan stratégique

La Direction Espace a pour mission de coordonner les activités de l’ONERA dont le périmètre applicatif est celui des lanceurs et des systèmes orbitaux. En liaison avec le Centre National d’Etudes Spatiales, il contribue aux recherches et aux réalisations expérimentales dans le domaine spatial.

IRT St ExuperyL’IRT Saint Exupéry

Les huit Instituts de recherche technologiques labellisés dans le cadre des Investissements d’avenir associent des partenaires publics et privés pour développer, des activités de recherche de classe mondiale adossées à des plateformes technologiques et des compétences de haut niveau.
L’IRT Saint Exupéry développé sur Bordeaux, Toulouse, Montpellier et Sophia Antipolis est plus spécifiquement dédié au domaine de l’aéronautique, de l’espace et des systèmes embarqués. A Toulouse, il s’est installé sur l’astéroïde du petit Prince, le B612. Cet écosystème d’innovation a été conçu pour accueillir plusieurs entreprises, pôles de compétitivité, instituts et laboratoires, pépinière d’entreprises, startups ou encore PME innovantes.

Cet environnement collaboratif intégré permet le développement des technologies de rupture dont la maturité est en phase avec les besoins de l’industrie spatiale et des systèmes embarqués.

IRT - bâtiment B612

Agence Nationale de la Recherche L’Agence Nationale de la Recherche (ANR)

L’ANR – établissement public placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation – a été créée en 2005 pour promouvoir la recherche française, pour stimuler l’innovation et renforcer le positionnement de la recherche française au niveau européen et mondial.

 

Les Centres spatiaux universitaires (CSU)

Les Centres spatiaux universitaires (CSU) sont des structures regroupant en général plusieurs établissements d’enseignement supérieur et des laboratoires pour développer des projets de nanosatellites en mutualisant les compétences et les ressources. Ils permettent aux étudiants des universités et des écoles de se former aux technologies spatiales et ils fournissent aux chercheurs de nouveaux outils d’investigation.

Ils sont issus du projet Janus (Jeunes en apprentissage pour la réalisation de nanosatellites au sein des universités et des écoles de l’enseignement supérieur) du CNES qui a pour objectif de promouvoir le spatial auprès des étudiants.
Les nanosatellites dont la masse, la taille, la consommation et les coûts sont considérablement réduits révolutionnent les usages et applications spatiales, qu’il s’agisse d’Internet des objets, d’observation de la Terre ou de télécommunications. Les nanosatellites font souvent appel au concept « Cubesat », module cubique de 10cm de côté que l’on peut assembler pour loger plus d’équipements (3U, 6U, etc.)
Les nanosatellites permettent la réalisation de projets innovants allant de la formation universitaire (Eyesat) au développement de nouvelles filières industrielles (ANGELS).

carte des CSU

Retrouve les liens vers les sites proposant des stages et/ou emplois dans la recherche :

Métiers du Spatial ©2023

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